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RATP et son régime spécial : Mais pourquoi son personnel est-il autant attaché à son système de retraite ?

Publié : Le 13 septembre 2019, par Romain Catheline
Rapport de la Cour des comptes, juin 2019Les régimes spéciaux de retraite de la RATP, de la SNCF, et des Industries Electriques et Gazières, image : Wikipedia
La réforme des retraites voulue par le gouvernement est le sujet chaud de la rentrée. La tâche n'est évidemment pas simple pour harmoniser les quelques 42 régimes spéciaux avec le régime général. En ce jour de grève, qualifié d'historique, quels sont les privilèges « retraite » du personnel RATP ?

Les membres du gouvernement le rappelle constamment ; la réforme des retraites a pour but d'apporter plus justice sociale dans la constitution des pensions de retraite des Français. L'objectif est d'aboutir au principe qu'un euro cotisé au nouveau régime universel produise les mêmes bénéfices pour toutes les cotisants, issus de statuts différents.
La manifestation de ce vendredi marque le début des contestations. La pagaille dans les transports pour les franciliens, avec, parfois même, des lignes à l'arrêt complet, a été provoqué par le personnel de la RATP, vent debout face à la réforme. Mais pourquoi ? La Cour des comptes a publié un rapport en juin 2019 pointant les fondamentaux du régime de retraite la RATP, aujourd'hui considérés comme de privilèges difficiles à justifier.

un âge de départ à 55,7 ans en moyenne

Les salariés de la RATP partent, en effet, en moyenne 7 ans avant les salariés du secteur privé. Pour les conducteurs, le départ est même, en moyenne, à 52 ans.

3.705 euros brus de pension en moyenne

Toutes catégories confondues (cadres, agent de maîtrise, et agent d'exécution), la pension moyenne de retraite pour les départs constatés en 2017 s'élevait à 3.705€, soit deux fois que la moyenne des salariés du secteur privé.

41% du régime financé par les cotisations des salariés

Dans un contexte d'équilibre de régime, nous pouvons constater que les avantages accordés aux salariés sont en mal de financement. C'est l'Etat – et donc les contribuables – qui assume le complément pour 57% afin de servir les pensions des retraités de la RATP. Cette participation conséquente a, d'autant plus, évolué de 8 points sur la dernière décennie, mettant en avant un régime fort coûteux et dans l'incapacité de financer les privilèges accordés.

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