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La France affiche une croissance nulle mais devient un pays plus riche et moins endetté.

Publié : Le 15 mai 2014, par Romain Catheline
Les Echos, La Tribune
Deux informations économiques ont été publiées ce jeudi 15 mai : une annonce peu glorieuse sur le niveau de la croissance française au premier trimestre mais à la fois la mise en place d'une nouvelle méthode de calcul du PIB des pays européens.

Indicateurs au vert pour l'exécutif... mais croissance nulle

Selon les données de l'Insee publiées ce jeudi, la croissance française au nulle au premier trimestre 2014. C'est en dessous des estimations des économistes ayant évalué une hausse de 0,2 du notre PIB en volume. La source de cette absence de croissance est infligée à un effet de recul de la consommation des ménages de 0,5% et des investissements à hauteur de 0,9%. Egalement, malgré les indicateurs économiques annoncés au vert par le gouvernement, les entreprises ont profité de ce très léger regain pour reconstituer leur stock. C'est donc, à nouveau, la confrontation des chiffres de l'Insee qui vient contredire les annonces successives et enjouées de sortie de crise.

Une « bonne nouvelle » : PIB en hausse et diminution de notre endettement

Un emballement de notre économie viendrait donc contredire les propos ci-dessus ? Pas vraiment. De nombreux articles économiques ont ironisé sur cette annonce en s'interrogeant par en exemple sur la création d'un Google à la française durant la nuit ! Malheureusement, il n'en est rien. En effet, l'Insee a intégré une nouvelle méthode de calcul du PIB ainsi qu'un changement de base de référence passant de 2005 à 2010, pour ainsi dire une base avant crise et après crise. La conséquence est somme toute gratifiante : réévaluation de notre niveau de richesse nationale de 3,2%.

Autre effet de ce changement, le ratio de la dette publique sur le produit intérieur brut est ramené à 91,8% contre 93,5%annoncé fin mars par l'Insee.

Il est tout de même à préciser que la France s'est conformée au Système européen de compte 2010 (SEC 2010) découlant de plusieurs années de discussions entre économistes de chaque pays. De ce fait, il sera plus simple de comparer les richesses de chacun. En définitive, cette hausse de richesse nationale reste donc artificielle, élément à ne pas oublier pour les politiques lors du bilan final sur le quinquennat de François Hollande.

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